Depuis le 1er avril 2023, l’audit énergétique est obligatoire lors des ventes immobilières des biens d’habitation les plus énergivores. Cet audit doit permettre de proposer des travaux d’amélioration pour ces biens. Un an plus tard, les règles de cet audit viennent d’évoluer…
Vente immobilière : plus de recommandations pour la performance énergétique
Depuis le 1er avril 2023, lors de la mise en vente d’une maison individuelle ou d’un immeuble comportant plusieurs logements appartenant tous au même propriétaire, un audit énergétique doit être réalisé et présenté à l’acquéreur si le diagnostic de performance énergétique (DPE) classe le bien (ou les biens) dans la catégorie F ou G.
Cette obligation sera étendue aux logements classés :
- E à partir du 1er janvier 2025 ;
- D à partir du 1er janvier 2034.
L’audit doit permettre de présenter à l’acquéreur des suggestions de travaux pour améliorer les performances du logement.
Depuis le 1er avril 2024, les règles définissant les modalités d’établissement de cet audit ont évolué.
Parmi les évolutions notables, là où l’audit énergétique ne comportait que 2 propositions de parcours de travaux de rénovation, il est désormais possible d’en proposer plus, tout en respectant ce minimum de 2.
Ces propositions détaillées doivent informer l’acquéreur sur les résultats énergétiques à attendre si les travaux sont réalisés, ainsi que sur les matériaux qu’il est recommandé d’utiliser.
Il est à noter également que la question du renouvellement de l’air prend une place plus importante puisque lorsque l’audit démontre qu’il se fait de façon insuffisante, son amélioration doit être l’objet de la première étape du parcours de travaux proposé.
L’ensemble des règles d’établissement de l’audit peuvent être consultées ici.
Audit énergétique : nouvelles règles – © Copyright WebLex
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